Pauvre Haïti !
Ô Haïti
Pauvre toi…
Mon pays qui fut couvert
D’un ciel tout étoilé, la nuit
Pauvre toi, mon cher paradis
D’un ciel, jadis, au bleu d’azur
Qui nous souriait
À la turquoise de notrE mer tranquille
Ô Haïti
Pauvre toi…
Mon pays d’amour, hélas !
Que tu étais resplendissant
Pauvre toi, notrE seule issue
Souviens-toi de tes caressEs
Si tendres et chaudEs
Dont nous étions souventEs fois l’objet
Ô Haïti
Pauvre toi…
Mon cher pays appauvri
Pourquoi alors, tout s’effritE
Se tumulte et se basculE
Sous nos yeux sans qu’on se révolte
Ni s’y opposE ?
Ho oui… mon Dieu, que cela fait pitié !
Pendant que sur son visagE
Devenu hideux
Grimacent: l’intolérencE / la violencE et la misère abjectE
Toi qui nous enjolivais la vie
Pour quoi aujourd’hui
Tant de vicissitudes
et tant d’horreurs dans tes Villes ?
Toi qui as tant bercé notre enfance
Et pour quoi, hélas
Tant de violes et de crimEs
D’avant-hier, d’hier et d’aujourd’hui ?
Ô Haïti
À chaque fois
Une de tes étoiles brillE
En terre lointaine-étrangèrE
Elle évoque ton épopée
Au sommet du feu
Comme ton passé le plus glorieux
RéveillE-toi, Haïti !
RéveillE-toi !
RéveillE-toi !
RéveillE-toi !
Fritzberg Daléus, Auteur
Montréal (Québec), le 14 mars 2019
Journal PAMH : ISSN 1925-5551 (Imprimé)