DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Quand j’écrivais la note sur la nouvelle dictée qui remplaçait celle de Pivot, avec mots invisibles. Max Kénol, Josaphat Large, agissaient dans ce rêve 2014. Quand j’écrivais à sens unique à Hollande pour suggérer l’exéat-Louverture, de Joux. Je vois l’après Weil-Gallo de plus en plus nouvelle dictée s’installer berger, senior, à l’académie. Fermons les ().
Une certaine histoire, je n’y étais pas, raconte l’exil des enfants Louverture vers la Jamaïque, après la déportation de Toussaint mais probablement avant l’arrivée de Boukman dont le fameux trajet de Bois-Caïman. Une nouvelle version prétend : « nan bwa kay imam », elle est soutenue par l’Islamiste en délire, qui sait ! S’il veut écarter la critique-St-Pierre condamnant les Diablerets il aura réussi à évincer Ogoun par l’adepte-même. C’est ainsi que plus tard en République, le virus de la colonisation française à Saint-Domingue ingéré par défaut, on aura vu Thomas Désulmé suivre le chemin de l’exil pour la Jamaïque. Une fois de plus, la culture inspirée inspira à son tour, différemment de celle de Versailles, Tom Désulmé représenta en espoir un changement vers l’économie en République. Nul besoin de souligner à cet effet que le grand bavard de général tout aussi en exil mais en RD, est concerné par la gasta de son « bamboche démocratique ». Souffrez ici du manque de traduction créole, car cette notion est toute inventée sur notre dos, elle n’est ni créole ni du génie de 1804. Tom est parti mais le mégalo de la ruelle Vaillant braille encore, par Nunez, sur le dos de. Sauf sa gouverne, soit de général ou de président déchouké fut la bonne. Vieux malade octogénaire lâche il fait la leçon. Exclusivité à un média d’exil (LD), nul utilitaire. Veut-il par ce signal de détresse, retourner mourir chez lui tel un Magloire à la chute de Duvalier, Haïti a souvent protégé ses voraces. Duvalier l’a précédé, qu’il revienne à ce titre quand l’argent ne lui suffit plus là-bas, amen. Je préfère par contre lui parler de l’après Portia Simpson à Kingston en réponse. Oh ce voleur de démocratie dont la diplomatie-Jolicœur a lamentablement échoué, comme larvé, lui en RD.
État-du-Nord. Je ne veux reprendre hors contexte la notion de l’état-du-Nord soulevée au début de Moïse-président, retaillée la semaine écoulée. En outre, la photo de Santo Domingo avec ce vicieux–général en exil suggérait déjà une reprise en service d’un mercenaire apatride contre son pays de naissance. L’État-du-Nord était dans mes pensées, ni plus ni moins. Mes excuses au lectorat, à Portia, je dois m’expliquer au général sans étoile. Pauvre milicien tué.
Affubler. Si vous le voulez, nous comprenons que vous soyez à la fin de votre « je vous salue marie…, peu avant amen », mais cet élan de culpabilité mal soignée vous montre peut-être bien que nous soyons encore au « notre-père…, délivrez-nous du mal ». Il est profond rien qu’à vous entendre. Gangrène ! Comprenons-nous par foi chrétienne et là seulement que vous soyez bloqués, vous, votre Gaby Namphy & consorts, avant de prononcer « pardonnez-nous …, comme nous pardonnons ». En fait, sautez donc ce verset car ce sera du masochisme, nous ne saurons garantir un psychiatre coopérant en RD de Medina chahuté. Comprenez aussi que nous avons parfaitement le droit de mentir à votre sujet, non pas en mal mais laissant à croire que nous avions eu de grands généraux dont vous, malgré corrompus sous Duvalier. Ça nous appartient de nous forger une plus belle mémoire pour nos enfants et les leurs. En fait, comment va Gaby, on ne l‘ai plus revue de près après les funérailles de sa marraine Prucine, plus tard elle était déjà en « caraco bleu pâle » partie en campagne apolitique pour vous.
Je veux poursuivre par la voix d’un ancien journaliste de la TNH racontant à Montréal votre tournée dans le Sud-rapproché, quand vous aviez fait embarquer et déporter ce canadien contestataire qui vous critiquait lors de la manif près des Cayes. Ramez, combattez l’amnésie, seraient-ce de vos mots-maux : « gen lèm pa pwéziden ankò ». Hélas cette mémoire est la même que celle retenue du militaire proche du professeur Manigat à qui vous aviez demandé de faire le nécessaire pour retenir l’avion de déportation en répondant à l’interrogation du journaliste qui vous accompagnait : « [un tel] konpwen sa mwen fè la-a, li sé militè tou ». Manigat vous aurait mal limogé, militairement ? Malin Prosper vous a eu.
Qui n’a connu en Haïti, un parent victime dans les geôles. Mais voyez-vous, Prosper Avril dans toute sa cupidité n’a su salir la mémoire des geôles par votre insipide présence en vous fournissant ce prétexte d’internement politique. D’exil en exil lui a suffi pour vous faire taire par lâcheté. Vous aviez souillé, désolé de vous le dire souffrez si vous pouvez de notre mal car vous êtes rentrés le 7 février 1986 épiloguant en connaissance de cause tandis que, aujourd’hui vous rêviez d’incipit. Feu le professeur Manigat aura beau être tel qu’il fut qu’il ne mérita la diplomatie de bazar qui l’a retenu dans un aéroport de New York. C’est-à-dire une diplomatie d’étagères où le produit importé sur mesure pour le dépositaire qui en fait la demande ainsi créer le besoin endogène par la force de l’exclusivité. Notons ceci, il est mort, laissant bien avant, trois cadeaux : cité Manigat à Martissant, la percée louverturienne en notion, l’éducation. Le conteur Charlot Lucien vous confie, une fois de plus comme ruelle Vaillant, la mort de « sonson moun fou sou boudon ».
CARICOM. Revenons à Portia Simpson Miller qui vit chez elle en Jamaïque sans avoir à déporter ni à être déportée par Holness ni par Golding auparavant, tandis que Kingston ne souffre nécessairement du mal de Reagan insufflé sur le ring Manley-Seaga. Même peuple créole mais d’une autre culture colonialiste peut-être devrait-on évoquer. Ne nous prenons la tête entre les mains c’est un signe de détresse sinon le signe de folie passagère. Nous avons certainement commis le pire, nous copions encore sur le calque frivole de folies républicaines d’une France de l’après Versailles, triant Girondins, sans-culottes, monarchiste, bonapartiste, Jacobins, Montagnards, etc., pour ne se voir aboutir qu’à Macron nouveau-menteur qui insulte tel un nazi, la mémoire africaine, la femme africaine. En effet c’est d’une tristesse sans « acte de contrition » et qui chante d’ailleurs je ne crois plus en Dieu après avoir proposé sa messe.
Je ne saurais partir sans souligner ceci : je savais qu’en citant Joe Namphy dans l’histoire du diplomate canadien possédant à Bourdon, le général allait sortir nous vomir dessus. Je savais aussi, plus tôt dans Culture de l’épilogue, ça allait toucher. Étalon déchu, au plaisir général !