
COINCARNAVAL
Une Brésilienne, un masque, un costume, la samba, et le tour est joué. À Rio, c’est carnaval. Comme la magie du foot, on drible sur mesure sur le tarmac, l’avion est en train de décoller. On plane, la balle aux pieds sur le tarmac de notre galerie. C’est la joie de la hanche qui s’envole, danse. Inné, dit-on d’ailleurs, «Rio viendrait de ri, des Bretons», ce qui signifierait roi. Anecdote, d’où Rio pour les rois de carnaval, culture.
Arlette Kaufmann crée ainsi son carnaval : le déguisement, la famille, les figures, sans samba drome. La pelouse au gré du vent, la danse s’invite toute seule. Ce sont là des éléments de musée, il faut les conserver. Histoire. De là, l’organisation interpellée devient un impératif. C’est-à-dire, le Comité International Carnaval, il est un nouveau curriculum d’ailleurs. Il mérite d’être enseigné à travers le monde. Université Brésil.
Les écoles sont multiples, au Mexique, c’est le trombone du jour de l’Indépendance qui prend la relève. Chaque cité a ses écoles, son parcours, sa culture, ses meringues.
Osons-nous interpeller Vlad à Moscou, il y a peut-être l’adaptation de ballet russe ou de Pouchkine s’il ne livre pas Tolstoï, la question est posée. Il faut convoquer alors le Canada. Statuer et revalider un G8. Carnaval, suite à l’échec du G7 à Kananaskis sans Moscou, car il y a les ententes mort-nées. Des banques d’allocutions pour signer les échecs locaux, internationaux, globaux. Ce n’est pas de la dérision ni de l’infortune, la diplomatie du carnaval n’y était pas au rendez-vous de l’échec. À Oka, on danse.
La mémoire digitale carnavalesque s’offre cependant, dans le virtuel chez l’amateur du masque, chez celui du port du masque, dans plusieurs villes. Mémoire d’enfance, de jeunesse, d’adulte, d’artiste, d’édilité, il y a aussi celle du parcours. Là, on croise la face de l’étrange figure. Celle de l’étranger en visite touristique thématique. Même si Célia Cruz chantait que toujours, tous les jours ne sont pas carnaval. Sans le MMC, si.
Alors, de ces mémoires célèbres, symboliques, il y a aussi ce fabuleux masque chinois au dragon peint, son corps ondulant en motion animée par des humains. Ce que l’on n’a jamais vu dans la réalité. Il est transporté par les effets de la culture en partage. Il reste attaché à plus d’une adresse au monde, au cinéma, n’en parlons pas. Le temps est venu pour ce masque, d’avoir son musée mondial qui l’offre à tous les peuples de tout village du village global que nous aimons visiter, partager. Facebook, Whatsapp, Instagram, etc. Il faut donc s’imaginer le carnaval des animaux en 50 mouvements de Saint-Saëns, the Swam avec violon-piano quand on croit que strictement la meringue fait frémir la foule…, même en Chine. Il y en a qui parieront sur un passage de Café Cubain avec Buenavista Social Club (après la reprise amorcée de Ry Cordere), pour honorer l’élite mise à plat par la révolution malgré les désirs de développement.
Le jour où le bal des masques sera ouvert à tous, au CIC pour le MMC, quelle sera l’ambiance adoptée?
Collaboration spéciale IDC, RHEM G, Le Matin Canada, Le Paris-Diplomatique, Journal PAMH de Montréal
Journal PAMH : ISSN 1925-5551 (Imprimé)