
59ème Session du Conseil des droits de l’homme
- Situation des droits Humains en République Démocratique du Congo (RDC)
- Lundi 16 Juin 2025
- 12 :00-13 :00
- Room : XXV – Palais des Nations- Bâtiment E –Porte 40
Le crédit qui suit part de cette note : « Crime Crapuleux au Congo. « Quand la Barbarie Sévit au CONGO. Une scène de jalousie aurait tourné au vinaigre, pire en cauchemars en RDC. La scène se passerait en RDC d’après notre informateur. »
« Quand la société a usé son frein, les actes les plus barbares peuvent se produire. C’est ce qui se serait passé là-bas pendant que le pays traverse crises et incertitudes. Le pays va-t-il basculer vers l’abîme ?»
« Nous suivons avec intérêts le cours des événements. »
« Nous nous excusons de la cruauté des images, mais nous croyons que l’exposition de telles barbaries contribuera à une prise de conscience chez les responsables de ces actes collectifs ou individuels. – Merci à nos informateurs. Docspéci/26-01-09 »
reseauhem-archives.ca/docspeci_barbarie_au_congo.htm
Les photos sont camouflées en partie dans le but d’éviter l’émoi vif, et entourées de jaune afin de mieux discerner la scène de crimes.
Loin de vouloir associer ni de condamner, en prenant hors contexte, des faits du passé, vécus dans ce pays qui a connu beaucoup de violences politiques, faisant à notre tour, de la politique, surtout, avec des effets incalculables. En outre, la violence politique connue, et ce type de comportement criminel décrit plus haut, peut servir de baromètre pour mesurer le degré de monstruosité qui peut sévir. Pire encore, pris dans le contexte génocidaire, dit-on inversé, aujourd’hui tant dans le voisinage immédiat que dans les transferts transfrontaliers, puisque le Rwanda et son président, Paul Kagamé, sont commettants, en important et exportant l’école du crime commandité par des États tiers, en quête de ressources et de domination.
Contexte :
En dépit des efforts diplomatiques régionaux et internationaux de médiation pour la paix, la situation dans l’est de la RDC est marquée par une grave crise sécuritaire et humanitaire, avec des conflits et des violences incessantes, notamment avec le M23/AFC, ainsi que des déplacements massifs de population.
À ce jour, les populations souffrent de pénuries alimentaires, de manque d’accès aux soins de santé et à l’eau potable, et de la destruction de biens et d’infrastructures. Les combats persistent dans la région, en particulier avec les groupes armés M23/AFC qui contrôlent une partie importante de l’est du pays. Les civils sont pris pour cible, et des massacres et violences sexuelles se poursuivent en toute impunité. Selon les rapports des Nations Unies 81 pour cent des 7 millions de personnes déplacées vivent dans les provinces du Nord – Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika. Les combats en zone densément peuplée ont causé la mort d’au moins 5000 personnes et des milliers de blessés.
La rencontre a pour but de soutenir le travail de la Commission d’établissement des faits mise en place suite à l’adoption de la résolution A/HRC/S-37/L.1 sur la situation des droits de l’homme dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Contribuer à lutter contre l’impunité des crimes et violations graves des droits humains et du droit international humanitaire.
Panélistes:
- S.E.Mme Chantal Chambu Mwavita, Ministre des droits humains de la République Démocratique du Congo (RDC)
- Mme Karine Oriot, Journaliste et analyste en géopolitique africaine à Paris (France)
- Mme. Paulette Diakité Lacroix, Représentante Principale de l’Office International de l’Enseignement Catholique (l’OIEC) auprès des Nations Unies à Genève
- Mme. Kabuo Kamate Desanges, Coordinatrice Provinciale Sud Kivu du Mouvement des Survivant.e.s de Violences Sexuelles en RDC
- Modérateur : M. Biro Diawara, Responsable de Programmes des Nations Unies de la Rencontre Africaine Pour la Défense des Droits des Droits de l’Homme (RADDHO)
- Interprétation : Français/Anglais – Sandwiches rafraichissants servis
La question en général, et en particulier dans certains cas qui laissent de violents traumatismes puisque les stigmates sont profonds et visibles, interpelle. Hélas, il n’y a pas de gestion post-traumatique ni de thérapie qui aide la collectivité à se rebâtir. Le cas est sérieux dans le contexte, surtout quand il y a une exportation du problème vers un ailleurs prometteur. Ainsi, la violence reproduite crée la forme de migration qui ramasse toutes les scories du drame pour les partager avec les sociétés d’accueil, dans plus d’un cas, selon les conventions et leurs critères, par exemple, ceux du statut de réfugié. Dans le cas-présent, l’intervention de Biro Diawara de RADDHO est significative. Il appert, dans ce conflit, plusieurs violations de la Charte des Nations Unies, dont la notion de la souveraineté du Congo. Car, il y a crime !
Citons un autre article de l’Observatoire, avril 2003. « Burundi, 11 ans après : le témoignage du cinéaste burundais Léonce NGabo plonge le public de l’Espace Jordi sur la rue Berri à Montréal dans une atmosphère glaciale. Il a pu rester vivant, vivant dans son histoire et vivant de sa vie. C’est à peine si on y peut croire. Wanoulélé, Que s’est-il passé? Un crime contre l’humanité, ça voulait tout dire le jeudi 25 mars dernier. Les massacres sont horribles, le parcours est jonché de cadavres depuis 1993. Entre 200 000 et 300 000 sur un espace temporel plus long que le Rwanda. On assassine, personne ne comprend. »
« Il revenait d’une tournée au Japon où il avait été présenter son premier long métrage. Escale à Nairobi, coup de théâtre, ce n’est point le Congo qui vit le danger, c’est le Burundi d’après une information diffusée à la télévision nationale du pays de transition. Brusquement, frère assassiné, trentaine de parents massacrés, etc. le bilan est lourd,»
«Du Burundi, près du Rwanda en passant par l’Afrique du Sud pour aboutir au Canada, il aurait vécu l’enfer avec sa famille. Pretoria venait de rompre officiellement avec l’apartheid mais c’était sur les papiers. Zoulou contre ANC, Afrikaners contre Noirs, Bantoustan, prison à ciel ouvert. Il faut fuir encore, mais vers où, quand, comment? Il avait un pays en tête, le Canada où il avait déjà présenté un film, mais le visa n’est plus accordé. C’est ainsi que Léonce continue le long chemin d’un exil qui l’emmènera à New York avec femme et enfants.»
«Si Léonce parvient à faire le deuil, il lui reste encore des séquelles. Il vit parfois des moments de solitude qui dérangent l’homme. Ce passé ne s’efface pas aussi facilement, il faut tenter de le reconstituer après une période de négation afin de préserver la mémoire.»
«Onze ans après, Léonce n’a rien oublié et il met en garde ceux qui tentent de banaliser ce qui s’était passé au Burundi. Je le connaissais personnellement dans ses débuts à Vue d’Afrique mais je ne pouvais soupçonner ce que cet homme de petite taille avait vécu. Onze ans après, en guise de conclusion: que de courage ont ceux qui ont vécu ce que nous ignorons. 31-04-03»
http://www.reseauhem-archives.ca/burundi_11_ans_apres.htm
Le Rwanda veut-il alors régénérer le même pattern, au Congo ?
L’eau s… coule encore sous les ponts, du sang congolais dedans. Face aux UN. C’est notre lecture de Biro en session du Conseil…!
Collaboration spéciale IDC, RHEM G, Le Matin Canada, Le Paris-Diplomatique, Journal PAMH de Montréal
Journal PAMH : ISSN 1925-5551 (Imprimé)