DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- Le Crime du Marathon des Complices de l’Arcahaie
Entre () Arété miky vin n ban m kou, est le refrain jusqu’au bout. Fermons-les ()
Si l’on prenait par exemple le Juge d’instruction Jean Sénat Fleury du temps de l’épopée où il avait émis l’ordonnance d’incarcération d’officiers reconnus coupables dans l’Affaire du Massacre de Raboteau. Si l’on étend alors ce mandat pour la nouvelle affaire, celle qui a vu le président Jovenel Moïse décomposé en folie accuser sans preuve le citoyen Jean Jackson Michel. Un rêve, geste de paranoïa, paranormal dit-on démoniaque en Haïti. Nous voilà au 23 nov. 2018, à l’aube d’une accusation symbolique formelle exemplaire, où le juge Berge O Surpris a acquitté en instruction, un citoyen qui a été détenu en DPPP (P pour politique), au mépris de ses droits les plus élémentaires. Il faillit laisser la vie au Pénitencier national, faute de soins médicaux d’urgence recommandés à son état de santé fragile reconnu par le médecin officiel de l’institution. Notons que nous vivons le temps de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi (saoudien), au local même du Consulat de cet État, en Turquie. Je ne fabule pas !
Me. Heidi Fortuné conviendra, sur la base de ses propres expériences vécues, le président n’est pas en état de gouverner un pays. Si l’état-Trump encourage un fou furieux en Haïti quand pour bien moins il veut faire basculer Caracas, il faudra tirer plus de conclusion que la première défaite qui redonne les clés aux démocrates, au Congrès. Vaut mieux voir ici.
Quand j’ai démarré mon enquête sur le terrain en décembre 2017, j’ai contacté le commissaire Daméus Ocnan Clamé. Le 18-02-09, 21:07, il me répond en ces termes : << vous pourrez toujours m’appeler demain pour une prise de contact >>. Nous étions dans les civilités, car je voulais m’assurer que le contact à l’autre bout était bien le Commissaire du Gouvernement.
Il m’est impératif de considérer l’aspect légal de cette démarche qui consiste à simuler dans le but de rendre compréhensible ce que les sbires d’un système entretiennent allègrement afin d’opacifier la situation tandis que l’on juge l’ancien président Laurent Gbagbo de la Côte-d’Ivoire pour crime, à une cour du TPI. Pédagogie s’il y en a, c’est d’ouvrir une lucarne tout aussi petite qu’elle soit afin de dévoiler, ramifications et implications d’une fourberie. D’un président schizo qui n’a fait que trop de victimes en aussi peu de temps où l’on parle de paix et de modernité avancée. Cela m’a pris (9) mois de plus pour le faire libérer après (8) mois d’incarcération en DPPP, car Jean Jackson Michel était la cible à faire périr. Cela a valu aussi la colère ordurière sans mesure de l’abbé du deal en provocation, pour faire trembler Haïti.
Revenons encore à Jean Sénat Fleury juge d’instruction qui mène l’enquête sur Jean Léopold Dominique mort assassiné. Les compétences sont avérées, raison pour laquelle je lui confie symboliquement l’enquête, sur dénonciation cette fois-ci de Jean Jackson Michel ancien candidat à la députation (Arcahaie). Curieux n’est-ce pas, proximité des Gonaïves où le juge Fleury a siégé autrefois dans l’intégrité. Nous déposons ce qui suit.
Nous accusons formellement le président Jovenel Moïse et conjointement ses complices de :
- crimes politiques sur la personne du citoyen Jean Jackson Michel
- crime moral sur la personne de Jean Jackson Michel dans le but de l’humilier
- crime économique du fait d’avoir détruit de ce fait, son fonds de commerce
- parjure par-devant la justice du fait d’avoir menti dans sa déclaration
- accusant Jean Jackson Michel de “complot contre la sûreté de l’État“.
- faux témoignage grave portant à une incarcération en DPPP (P Politique)
- corruption et implication de faux témoins
- calomnie mensongère dans le but de détruire le crédit social d’un citoyen
- complot dans le but d’éliminer physiquement un ancien candidat à la députation
- complot dans le but de faire condamner un innocent
- implication de haut fonctionnaire de l’exécutif, de voisins archelois
- abus d’autorité allant jusqu’aux sévices en prison
- tentative d’intimidation dans le but de faire taire
- visite du directeur du ministère de l’Intérieur
- maltraitance d’un prisonnier politique déclaré médicalement malade
- illustrations photos en prison à l’appui
- déshumanisation allant à l’empêchement de prendre soin de sa famille
- ses enfants mineurs, sa femme, sa sœur malade, sa mère décédée
- tortures morales avérées dans le but de détruire une personnalité politique
Les témoins à charge sont étalés en cinq catégories :
- Complices : Jutanie Revange Guerrier, Harold Guerrier (ancien superviseur électoral dénoncé et arrêté pour complot et fraudes au niveau des pv), Willco Fils-Aimé, Yves Louissaint, Wilson Laleau, Lucien Jura, Frère Armand, Rosemila Sainvil Petit-Frère et directeur Edner.
- De procédure : Me Mireille Branchedor & cabinet-conseil, Me. Clamé Ocnam Daméus, juge Berge O Surpris, le tenancier de comptoir de Jet Bleu à l’aéroport Toussaint Louverture.
- Attenant politique : Jean Willer Marius, Youri Latortue, Macsen Latortue, Wilson (coordon).
- Indépendant : Me. Marcellus (ex Moïse), JM Reynaldo Brunet. Pierre Féquière Julien député
- Médical : agent Valentin APENA, le médecin de l’institution carcérale.
Je rajoute ceci en termes de machination, le symbole de la haute trahison de Moïse Jovenel Président consiste dans le fait que les geôliers aient saisi le drapeau dans la cellule du détenu, le privant d’un droit constitutionnel. Cela constitue en une violation républicaine grave une privation commandée, de par son besoin patriotique essentiel et de par ses origines, la cité du drapeau qu’est l’Arcahaie, pour Jean Jackson Michel. Jovenel Moïse lui a enlevé ce droit.
Le juge Fleury de cette simulation ne saurait opter pour la décharge ni pour la condamnation sans procès, car le président plaide non coupable selon nos estimations, et il serait d’une part incapable de discerner la vérité ni de reconnaître ses torts. Et d’autre part, atteint de démence précoce, de mégalomanie avancée. En outre, si le juge Fleury ne statue sur la culpabilité, il reconnaîtra les sévices imposés au citoyen Jean Jackson Michel. L’État d’Haïti de ce fait est condamné à dédommager le plaignant au préalable et à porter réparation aux torts et peines infligées à Jean Jackson Michel. Il faut tenir compte de l’irresponsabilité de l’État d’Haïti, car la victime est libérée et mise hors de cause par le juge Berge O Surpris. Elle est pourchassée dans sa ville de résidence au point de devoir solliciter le juge Évinc Ducasse dans une lettre du 10 oct. 2018, restée sans suite. Cela implique profondément l’État d’Haïti. Cela a un coût.
Nous avions promis la rigueur la plus absolue au gouvernement de Jovenel depuis déc. 2017, où le dossier a fait l’objet de considération particulière pour moi. Sachons que le président Jovenel Moïse ne se trouve pas en odeur de sainteté avec le pays qu’il fait subir le poids de sa folie, de sa paranoïa, de sa schizophrénie. Cela n’est dû au hasard, nous irons jusqu’au bout.
Je réitère ceci : j’évoque ici deux standards où le moindre écart est identifié et sanctionné par la loi de la connectivité. Le standard d’une salle d’opération et le standard d’une opération bancaire internationale avec IBAN. Quand la loi n’est plus la loi par les écarts asymétriques de politiciens, c’est ce qui fait de Jean Willer Marius le citoyen haïtien protégé par le Canada, d’après la convention sur les demandeurs d’asile. Canada où la juge qui a tenu l’audition n’a pas manqué de souligner le caractère répressif de l’État haïtien dont la police ne protège pas les citoyens, après une enquête exhaustive sur le terrain par les voies usuelles diplomatiques et appropriées. La Juge n’a pas manqué de citer le cas Jean Jackson Michel ; détenu en DPPP (P Politique), au Pénitencier national, ce tout au long de son jugement.
Je me révolte contre le silence complice de tout observateur de quelque soit le pays, car c’est dans ce contexte que l’on assassine un journaliste saoudien dans un consulat de son pays en Turquie, comme si le prix du pétrole rabaissé pour se désénerver en bourse était en soi la fin heureuse. C’est comme ça qu’Hitler avait entrainé le monde dans une guerre sans pareille.
Si l’État ne dédommage pas Jean Jackson Michel à hauteur de 5 millions $US pour ses pertes matérielles à titre d’entrepreneur, 1 million $US pour sévices, humiliation depuis l’arrestation jusqu’à la prison, en plus de ne pas rétablir la vérité, ni de lettre d’excuses, ce qui lui porte préjudice, et à devoir fuir son domicile, il y aura procès.
Si le pays ne renvoie pas Jovenel Moïse, le pays paiera la facture.
Si Jovenel Moïse peut gouverner, il doit subir un procès pour crime contre la personne humaine.
Si nous sommes en procès, les linges sales seront exposés.
Aujourd’hui est le vendredi aux 13 clés d’accusation formelle pour ceux qui croient aux psaumesmaudits du vendredi 13 yankee dans la numérologie du 23 amputé des 10. J’ai prêté toute l’attention nécessaire aux déclarations de Kenneth H Marteen rapportées par le fil d’info de Radio Métropole, sur le mandat haïtien et le statut de ses obligations en matière de gestion du temporel.
L’abbé du deal voudra bien faire claper son bavard qui se croit un bon mauvais conseiller pour nous au point d’oublier, que chez lui au Watergate, Richard Nixon président élu a été forcé de démissionner, Bill Jefferson Clinton sorti que miraculeusement par la vertu de sa demande de pardon, a connu l’induction d’un processus d’impeachment.
Il y a eu pire, devrait savoir le menteur qui ne connaît même pas l’histoire de son pays. John Fitzgerald Kennedy président a été assassiné à Dallas TX parce que des impatients ne pouvaient lui accorder le terme de son mandat. S’il y a consensus sur les enterrements de celui qui allait accueillir son jeune frère RFK, sénateur victorieux aux primaires démocrates, plus tard dans cet enfer précoce de la mort, en Californie US même, il n’y a pas eu de simili justice, mais deux combines politico-mafioso pour faire taire le populo. Basta l’ère Kissinger.
Alors shut up, Martenn !
L’abbé du deal doit constater qu’il est 12H71 dans l’horloge haïtienne et que les 13H00 ne doivent surtout pas arriver au pendule des démocrates renforcés au Congrès. Il comprendra aussi que le juge de la Cour Suprême lui a émis un avis éclairé. Il comprendra de plus que l’homme aux yeux bridés est sur son terrain, bien plus fort, que lui, le serait sur le nôtre et de deux, l’ours est chez le voisin cette fois-ci et recrute. Cela a un prix chez l’ami Buffalo sold...
S’il faut abandonner despacito la posture de la diplomatie du savoir du gentlemen agreement pour la bassecour de Donald Trump qui n’est en réalité qu’une parodie bien moins gracieuse que le tas de ferraille de son mentor player reconnu en ce pervers de Martelly, tout le monde se salira. Nous saurons salir et alors le monde s’adaptera en mode moins audacieuse. Le Commissaire Clamé O Daméus sachant ce qu’il sait, a intérêt à dévoiler le mal Jura-Jovenel.
Il est 12H71, si Jovenel Moïse président ne paie pas alors quelqu’un devra endosser toute la facture des 13H00 au lendemain. La technologie servira alors de fée à la justice.
- Bons baisers de Vienne !
Références utiles : voici la conclusion légale de l’ordonnance du juge d’instruction Jean Sénat Fleury, lors de ce procès aux Gonaïves. Le pays avait une conscience, on doit la retrouver.
‘PAR CES MOTIFS Renvoyons les prévenus par-devant le Tribunal Criminel des Gonaïves siégeant avec l’assistance du Jury pour y être jugés sur l’inculpation des faits à eux reprochés. Ordonnons que tous les inculpés ci-dessus soient pris de corps aux termes de l’article 120 du code d’instruction criminelle. Disons, néanmoins, qu’il n’y a pas lieu de suivre à l’encontre les nommés: Georges Célony, Israël Dieu Bon, Pierre Joseph, Renet Romain, Dieulifaite Joseph, Alexis Lhérisson alias Crochu, Rogès Dajuste, et Fucien Michel (Ti Roro) qui sont renvoyés hors des liens de la prévention pour insuffisance de charges. Enjoignons l’envoi de cette ordonnance et de toutes les 172 pièces du dossier de la cause au Ministère Public pour les suites légales, aux termes de l’article 113 du code d’instruction criminelle. Cette ordonnance est rendue par Nous, Me. Jean SENAT FLEURY, Juge d’Instruction près le Tribunal de Première Instance des Gonaïves, en notre chambre d’Instruction Criminelle, ce jourd’hui Vingt-Sept Août mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf, an 196e de l’Indépendance, avec l’assistance du sieur Raoul Jacques, Greffier. Il est ordonné à tous les huissiers sur ce requis de mettre la présente ordonnance à exécution aux officiers du Ministère Public au près les Tribunaux Civils d’y tenir la main, à tous commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis. En foi de quoi, la minute de la présente ordonnance est signée du juge et du greffier sus-dits.’
article complet hébergé le 26 novembre 2018.
galerie auxiliaire
Video Player
Jean Jackson Michel au Pénitencier national, enveloppé du drapeau national qui a fait sévir contre lui