Les rescapés du tremblement de terre de 2010 d’Haïti en sol canadien par Yves Placide
Depuis quelques semaines, après la déclaration du Président des États-Unis d’Amérique sur le non renouvellement du Tps (Statut de protection temporaire) des Haïtiens rapatriés pour cause humanitaire par le Président Obama après le séisme, ces derniers sont tellement inquiets d’être refoulés dans leur pays, qu’ils commencent une longue et pénible migration vers le Canada qu’ils considèrent comme la terre promise.
Dans une entrevue avec Monsieur Florival Dorvil récemment arrivé dans la foulée des migrants qui traversent la frontière, il m’affirme qu’il n’a rien a perdre et qu’il est venu comme réfugié politique au Canada car le tremblement de terre l’avait laissé sans ressources en Haïti. Ils arrivent par centaines franchissant la frontière canadienne avec l’idée de faire une demande d’asile politique. Et depuis les soit-disant leaders communautaires de tout acabit s’activent à qui mieux mieux pour leur venir en aide. Depuis, le dossier des demandeurs d’asile au Québec est en cours de traitement.
Cette migration semble illégale et le débat est houleux au Canada car des Québecois de souche sont indignés de la perspective que le fédéral accepte aussi facilement ces migrants quand il y a des centaines de sans abris dans le pays qui ne demandent qu’à être aidés de la même manière, c’est-à-dire de leur fournir un logis et un chèque. Nonobstant cette migration qui divise et agite la société québecoise, une avocate spécialiste en droit des réfugiés, Stéphanie Valois.... suite à venir